statue de cheval ailé dans la nuit

Le Private Equity

L’émergence du non coté depuis 2021

Depuis quelques années, le Private Equity a le vent en poupe et séduit de plus en plus d’investisseurs. Découvrons ensemble ce type de support, non coté en bourse, qui finance discrètement l’économie réelle.

Communément appelé Capital-Investissement en français, le Private Equity consiste à prendre des participations (minoritaires ou majoritaires) dans le capital d’entreprises généralement non cotées en bourse, afin de financer 5 types d’activité :

1) Le capital amorçage

    Il s’agit de l’investissement dans la partie la plus précoce de la vie d’une entreprise. À ce stade, le produit ou service n’a pas encore été développé et les brevets, en cas d’innovation, n’ont pas encore été déposés. Le fonds d’investissement étudie ici une activité et un marché qui ne sont qu’au niveau de projet fictif.

    2) Le capital risque (ou capital innovation)

      Pour l’investisseur, il s’agit d’acquérir les participations d’une société ayant déjà validé son business-plan et étant à la recherche de fonds pour lancer réellement son activité. Les capitaux investis vont donc servir à la constitution légale et effective de la société et à l’acquisition de locaux, de matériaux ou d’équipements.

      3) Le capital développement (growth capital ou capital croissance)

        Il s’adresse aux entreprises ayant passé le cap des premières années, afin de participer au renfort ou à l’expansion de son activité. L’investisseur en capital bénéficie d’une base financière sur laquelle fonder son évaluation et ses prévisions, puisque l’entreprise génère du chiffre d’affaires depuis plusieurs années.

        4) Le capital retournement

          Il concerne les entreprises confrontées à de graves difficultés. Le fonds d’investissement procède à l’acquisition d’une part majoritaire, voire de la totalité du capital de la société. Il se charge ensuite d’y injecter les ressources financières nécessaires au redressement de son activité, en effectuant généralement de fortes restructurations internes.

          5) Le capital transmission

            Il est utilisé pour faciliter la transmission de l’entreprise à une autre entité industrielle ou à une personne physique, appuyée par le fonds d’investissement et généralement par une institution financière telle qu’une banque. Cette dernière va intervenir dans le cas d’une opération à effet de levier pour financer la dette.

            L’objectif du non côté

            Pour l’investisseur, l’objectif de ce type de support est donc de participer au financement de l’économie réelle tout en réalisant une plus-value lors de la cession ou de la vente de tout ou partie des participations investies. De plus, l’investissement dans des fonds de Private Equity, peut, sous certaines conditions, permettre de bénéficier d’avantages fiscaux tels que l’exonération de l’impôt sur les plus-values si les parts ont été détenues au moins 5 ans, ou encore dans le cadre de l’apport-cession, régi par l’article 150-OB Ter du Code Général des Impôts.

            Ainsi en 2021, l’activité du non coté en France enregistre 41.8 Mds€ de capitaux levés, 36 Mds€ d’investissements dans 2 500 entreprises et projets d’infrastructures français1 tels que Harvest, Linxea ou encore Trace FM.

            Les fonds de capital investissement

            L’intérêt porté aux fonds de capital-investissement résulte notamment de la loi PACTE, dont l’un des objectifs poursuivis est la démocratisation des fonds non cotés, traditionnellement réservés aux investisseurs institutionnels.

            Ainsi, depuis 2019, les investisseurs privés peuvent allouer leur investissement en private equity à un compte-titres, un PEA, ou encore un contrat d’assurance vie, à travers quatre principaux types de fonds :

            • Les FCPR (Fonds Communs de Placement à Risques), investis en titres d’entreprises non cotées en Bourse au minimum à raison de 50 %
            • Les FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation), investis en titres de sociétés innovantes non cotées en Bourse à hauteur de 60 % au minimum
            • Les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité), investis dans des PME régionales non cotées en Bourse à hauteur de 60 % minimum
            • Les FPCI (Fonds Professionnels de Capital Investissement), réservés aux investisseurs avertis et investis dans des PME non cotées à hauteur de 50% minimum.

            A noter que, l’investissement en Private Equity concerne généralement des sociétés à un stade encore précoce de leur développement. Si l’objectif d’un tel investissement consiste à gagner des parts de marché et à s’imposer dans un secteur d’activité, certaines sociétés ne rencontreront jamais le succès escompté.
            La stagnation ou la faillite sont deux possibilités bien réelles à ne pas négliger car elles peuvent engendrer d’importantes moins-values. C’est la raison pour laquelle ce type de fonds est soumis à un niveau de risque SRRI 7.

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